Le groupe aéronautique a en effet publié de solides résultats annuels, auxquels viennent se greffer de séduisantes perspectives pour l’exercice en cours. Plus concrètement, Airbus a fait état d’une robuste performance opérationnelle avec un EBIT ajusté en hausse de 8% à 4,25 milliards d’euros contre 3,7 milliards d’anticipé par le consensus des analystes. L’avionneur prévoit même une progression d’environ 20% de son résultat opérationnel pour l’année en cours, de quoi pleinement séduire les investisseurs, qui ont par ailleurs éclipsé l’importante provision de 1,3 milliard d’euros en lien avec les multiples déconvenues de l’A400M.

Au-delà de la prouesse opérationnelle, le marché a également salué la capacité du groupe à générer des flux de trésorerie. La génération de cash-flow s’est sensiblement améliorée à 2,95 milliards d’euros (contre 1,4 milliard en 2016). En termes de visibilité, force est de reconnaître que le carnet de commandes d’Airbus demeure bien rempli. Les prises de commandes ont progressé de 17% en 2017, à 997 milliards d’euros.

Dans ce cadre, les différents bureaux analystes gardent un avis favorable au dossier, avec un objectif de cours moyen à 106€, soit une espérance de gain de près de 12% par rapport au cours actuel. Il conviendra cependant de suivre attentivement la prochaine publication du groupe franco-allemand, qui dévoilera son T1 le 27 avril prochain.

Techniquement, en données hebdomadaires, la dynamique apparaît clairement haussière comme l’atteste la forte pentification des moyennes mobiles hebdomadaires, qui soutiennent jusqu’à présent les prix. Un mouvement de respiration légitime mène actuellement les cours au contact de la moyenne mobile à 20 semaines, où il paraît opportun d’ouvrir des positions longues. On visera dans un premier temps la barre symbolique des 100€, dont la cassure libérerait un nouveau potentiel de hausse, avec en ligne de mire, l’objectif des 106€.