À Paris, le CAC 40 gagne 0,08% (4,1 points) à 5.135,49 points vers 10h55 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,22% et à Londres, le FTSE avance de 0,23%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 gagne 0,33%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro 0,18% et le Stoxx 600 0,27%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,1% à 0,2%.

La plus forte progression sectorielle en Europe revient au compartiment des matières premières (+1,14%) avec la hausse du cuivre, du nickel et de l'aluminium. Anglo American affiche un gain de 2,15%, Glencore de 1,96%, Rio Tinto de 1,56% et ArcelorMittal de 1,18%.

HSBC gagne 1,68% après ses résultats semestriels, supérieurs aux attentes, et l'annonce d'un plan de rachats d'actions.

A Paris, Veolia (+2,68%) s'adjuge la plus importante progression du CAC 40 après la publication de performances opérationnelles en hausse au premier semestre et la confirmation de ses objectifs.

Sanofi prend 1,58%, le groupe pharmaceutique ayant relevé ses perspectives financières pour l'exercice 2017 après un deuxième trimestre en ligne avec les attentes du marché.

A la baisse, Legrand, lanterne rouge du CAC, perd 2,86%. Si la croissance organique du deuxième trimestre se situe dans le haut de la fourchette des prévisions, la sous-performance de l'activité en France est sanctionnée.

Le titre Rolls Royce cède 3,12% après un article de presse selon lequel le constructeur de moteurs d'avions a informé les investisseurs que son objectif de génération de trésorerie pour 2020 pourrait être remis en cause.

Les fabricants de cigarettes britannniques restent pénalisés par l'annonce faite vendredi par l'autorité américaine de santé (Food and Drug Administration, FDA) de sa volonté de réduire le taux de nicotine autorisé dans les cigarettes. IMB perd 5,28% et British American Tobacco 4,23%.

L'euro a réduit ses pertes du jour face au dollar, autour de 1,1735, après la première estimations de l'inflation dans la zone euro en juillet. Selon Eurostat, les prix à la consommation sont restés stables mais l'inflation dite de base, une mesure suivie de près par la Banque centrale européenne, a atteint son niveau le plus élevé depuis pratiquement quatre ans.

Quant au chômage en zone euro, il a reculé à 9,1%, son plus bas niveau depuis février 2009, ce qui confirme l'amélioration de la situation économique dans la zone euro et apporte à la Banque centrale européenne (BCE) de nouveaux arguments en faveur d'une révision à l'automne de sa politique monétaire ultra-accommodante.

La livre sterling, elle, reste soutenue à trois jours de la réunion de politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BoE), qui pourrait conforter les anticipations de hausse prochaine des taux d'intérêt britanniques. La livre évolue près de son pic de dix mois face au dollar à 1,3112.

Sur le marché pétrolier, les cours de brut sont proches de leurs plus hauts de deux mois, leur repli étant limité par la perspective de sanctions américaines contre le Venezuela en réponse à l'élection dimanche d'une Assemblée constituante voulue par le président Nicolas Maduro.

Plusieurs pays producteurs se réuniront la semaine prochaine à Abou Dhabi pour faire le point sur l'application de l'accord de réduction de la production.

(Laetitia Volga, édité par Marc Angrand)