Le bénéfice sur cette période s'est établi à 1,463 milliard d'euros, légèrement supérieur au consensus d'analystes de 1,427 milliard fourni par le premier assureur italien. Ce résultat inclut une perte nette de 253 millions d'euros liée à la cession de ses actifs néerlandais.

Generali, qui gère plus de 500 milliards d'actifs, veut lever au moins un milliard d'euros via des cessions dans 13 pays. Le troisième assureur européen entend utiliser le produit de ces ventes pour développer sa gestion d'actifs et ses activités rémunérées aux honoraires et commissions, particulièrement en Italie, en France et en Allemagne, ses principaux marchés.

"Les résultats confirment notre excellente évolution (...) Nous pouvons confirmer notre objectif de verser cinq milliards d'euros de dividendes (de 2017) à 2019", a déclaré le directeur financier Luigi Lubelli à la presse.

Le bénéfice d'exploitation sur les neuf premiers mois de l'année est stable à 3,6 milliards d'euros, après une hausse de 70 millions d'euros des demandes d'indemnisation pour cause de catastrophe naturelle.

Generali prévoit des coûts de restructuration à hauteur de 80 millions d'euros cette année pour sa filiale allemande, en pleine refonte dans l'optique de céder le portefeuille d'assurance-vie de celle-ci.

L'assureur, contrôlé par la banque d'affaires transalpine Mediobanca, dispose d'un portefeuille d'assurance-vie de 40 milliards d'euros en Allemagne, son deuxième marché.

Luigi Lubelli a confirmé que le groupe étudiait une série d'options pour ce portefeuille.

Le titre Generali perdait 0,19% à 15,61 euros vers 9h45 GMT en Bourse de Milan, qui avançait de 0,52% à ce stade.

(Stephen Jewkes; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Assicurazioni Generali, Mediobanca