Engagé dans une vaste réorganisation et des cessions d'actifs pour redresser son activité et sa génération de trésorerie, General Electric avait dit en novembre qu'il pourrait se séparer de Baker Hughes, quelques mois seulement après en avoir finalisé l'acquisition dans le cadre d'une opération combinant sa propre activité dans le parapétrolier avec Baker Hughes.

Au moment de cette transaction, les deux groupes étaient convenus que General Electric ne pourrait pas, pendant une période de deux ans, se séparer de sa participation de 63% dans cette entité sans le feu vert d'un comité formé d'administrateurs.

"Etant donné les niveaux actuels de valorisation, nous voyons là un fort potentiel de hausse. (...) A l'heure actuelle, nous n'avons aucune intention de changer ou mettre en oeuvre quoi que ce soit avant l'expiration de toute période de lock-up", a dit le directeur financier du conglomérat américain, Jamie Miller, lors d'une conférence organisée par Barclays à Miami.

Le titre Baker Hughes, qui a chuté de plus de 30% depuis la finalisation de la transaction, prenait 2,8% à 20h20 GMT à Wall Street alors que l'action GE cédait 1,32% au même moment.

(Liz Hampton; Bertrand Boucey pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : General Electric Company, Baker Hughes A GE Co