"Le salon Actionaria se tient jeudi 23 et vendredi 24 novembre au Palais des Congrès de Paris. Pourquoi avez-vous choisi de placer cet événement en semaine plutôt que vendredi-samedi comme lors des éditions précédentes ?
Nous fêtons cette année les 20 ans d'Actionaria et nous avons à coeur, comme chaque année, de renouveler ce grand rendez-vous de l'investissement en entreprise. Nous avons choisi de décaler le salon en semaine, avec une nocturne jeudi, afin d'attirer une clientèle active qui ne serait pas forcément venue le week-end. C'est pourquoi nous proposons jeudi un "afterwork" de l'investissement en entreprise qui débutera à 19h avec un Invest Game, sorte de chasse au trésor à la rencontre des entreprises et des ateliers du salon, et se poursuivra avec des performances musicales et artistiques organisées par la plateforme de crowdfunding MAD. Ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas venir à cette soirée sont évidemment les bienvenus en journée, à partir de 13h jeudi et toute la journée de vendredi. Ils retrouveront les grands classiques d'Actionaria, à savoir de nombreux ateliers-débats, des réunions d'actionnaires, des conseils d'investissement...

Des patrons du CAC 40 feront-ils le déplacement ?

Bien sûr. Actionaria est et reste l'occasion de rencontrer les dirigeants des grandes sociétés cotées, et pour les patrons d'aller à la rencontre de leurs actionnaires. Parmi les patrons du CAC 40 nous aurons Jean-Paul Agon (L'Oréal), Isabelle Kocher (Engie), Patrick Pouyanné (Total), Pierre-André de Chalendar (Saint-Gobain). Certains seront également interviewés sur notre plateau "Face aux Dirigeants" (ex Agora) dans un cadre plus restreint qui favorise l'interactivité et les questions du public. Dans cet exercice nous aurons Thierry Le Hénaff (Arkéma), Jérôme Griset (Crédit Agricole), ou encore Alexandra Fichelson (Vallourec).

Vous avez ouvert il y a plusieurs années déjà les rangs du salon aux start-up et aux plateformes de crowdfunding. Cette année, un fonds de private equity vient les rejoindre. Le non coté attire-t-il particulièrement les visiteurs ?
C'est un thème qui intéresse particulièrement les jeunes et une forme d'investissement qu'on ne peut ignorer. Par ailleurs le crowdfunding est une porte d'entrée à l'investissement en entreprise et à la bourse. Il n'y a donc aucune contradiction à les promouvoir ensemble, bien au contraire. Il est vrai que nous avons moins d'atelier de trading, par exemple, qu'il y a quelques années, mais les investisseurs en bourse trouveront largement leur compte cette année encore sur le salon, avec de nombreuses conférences et analyses de marché, des focus sur des secteurs (biotech, tech) ou des valeurs.

La réforme annoncée de la fiscalité de l'épargne en 2018 peut-elle relancer l'intérêt des Français pour la bourse selon vous ?
Les mesures annoncées par le nouveau gouvernement ont vocation à simplifier et à rendre plus lisible la fiscalité de l'épargne. C'est une attente forte des Français, qui jugent 53% que l'instabilité fiscale est un frein à l'investissement en entreprise, d'après une étude que nous avions réalisée en octobre 2016. Nous espérons que cette réforme va jouer en faveur de la fréquentation du salon et de l'investissement dans l'économie réelle."