C'est le scénario parfait pour les actifs tricolores: un CAC40 incandescent qui reprend +1,5%, des OAT qui se détendent de -2,5Pts (à 0,872%) à rebours de la tendance en Europe où les Bunds par exemple affichent +4Pts à 0,246% (le 'spread' se contracte à 63Pts contre plus de 70Pts en début de semaine).

L'appétit pour le risque n'a bénéficié qu'au '10 ans' français alors que les 'bookmakers' britanniques valident un duel Macron/Le Pen comme quasiment certain dimanche soir (et un duel Mélenchen/Le Pen qui aurait pu faire trembler Paris à moins de 15% de probabilité).

Nette dégradation également sur les T-Bonds US (+5Pts à 2,252%) après la publication de statistiques US mitigées: bonne surprise avec l'indicateur avancé du Conference Board qui a de nouveau progressé de +0,4% le mois dernier (après +0,5% en mars).

En revanche, les inscriptions hebdomadaires au chômage US ressortent en hausse de +10.000 à 244.000 et l'indice 'Philly Fed' se contracte fortement, de -10,8Pts à 22 contre 32,8 en mars (au lieu de 25 attendu).

En Europe, les prix à la production industrielle allemands ont augmenté de 3,1% en rythme annualisé le mois dernier, soit le même rythme qu'en février, d'après les données de Destatis, l'office fédéral de statistiques.

Sur les autres classes de dettes du vieux continent, le rendement des BTP italiens et des 'Gilts' britanniques finit inchangé à 2,276% à et 1,066% respectivement, celui des 'bonos' se retend de +2,5Pts à 1,70%.

La meilleure performance du jour revient au '10 ans' portugais qui affiche -5Pts à 3,7742%.

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