Stella McCartney, connue notamment pour son engagement à ne pas utiliser de fourrures ou de cuir, a une option valable jusqu'au 31 mars 2019 pour racheter la moitié de sa marque.

Les modalités financières de l'accord n'ont pas été dévoilées.

"Stella McCartney Ltd et Kering continueront à collaborer dans le but de garantir une transition progressive et harmonieuse et de maintenir la dynamique de la marque", précise le communiqué.

Kering continuera à soutenir la marque pendant un an et la rupture sera définitive à la fin du premier trimestre, a précisé une porte-parole du groupe français.

Stella McCartney restera aussi membre du conseil d’administration de la fondation Kering qui lutte contre les violences faites aux femmes.

La Londonienne, fille du chanteur des Beatles Paul McCartney, s'était faite connaître au sein de la marque Chloe, propriété du suisse Richemont.

Stella McCartney avait lancé en 2001 le label éponyme en partenariat avec le groupe Gucci, ancienne division du groupe devenu Kering. Elle a présenté sa dernière collection automne-hiver à l'Opéra Garnier de Paris début mars.

Kering, géré par Francois-Henri Pinault, héritier de la famille fondatrice, ne communique pas les résultats de la marque, qui contribue bien moins à ses ventes que des griffes comme Gucci ou Balenciaga.

La rupture avec Stella McCartney intervient alors que Kering se prépare à distribuer en nature à ses actionnaires environ 70% du capital de Puma afin de se concentrer sur le luxe.

(Sarah White et Cyril Altmeyer, édité par Wilfrid Exbrayat)