Oslo (awp/afp) - La banque norvégienne DNB a dépassé les attentes au deuxième trimestre grâce à une activité en hausse et des pertes sur créances limitées, ce qui lui a permis de lancer un programme de rachat d'actions.

Le bénéfice net a progressé de 12% sur un an, à 5 milliards de couronnes (527 millions d'euros), a annoncé la plus grosse banque du pays scandinave mercredi lors de la présentation de ses résultats trimestriels.

À 6,8 milliards, le bénéfice imposable bondit de 18% alors que les analystes consultés par l'agence TDN Finans tablaient sur juste 6 milliards.

L'action faisait un saut de 4,15% en début de matinée à la Bourse d'Oslo.

Deuxième capitalisation de la place norvégienne, la banque a expliqué ses performances par une augmentation des volumes de crédit dans tous les segments, notamment auprès des particuliers (+5,5% sur un an) et des PME (+7%).

Les pertes sur créances sont tombées à 597 millions contre 2,3 milliards au deuxième trimestre grâce essentiellement à une restructuration du portefeuille dans les secteurs du pétrole, de l'offshore et du transport maritime auxquels DNB est très exposée.

En pointe sur les services numériques pour contenir les coûts, la banque a vu son produit net sur intérêt augmenter de près de 6%, à 9 milliards de couronnes, malgré un loyer de l'argent encore très bas.

Signe de sa solidité financière, son ratio de fonds propres "Tier 1" est passé à 15,8% à la fin du trimestre, soit 0,6 point de plus qu'il y a un an.

Ces bons résultats vont permettre à la banque détenue à 34% par l'État norvégien de racheter environ 0,5% de son capital au troisième trimestre, sans remettre en cause sa politique de dividende consistant à reverser plus de 50% de ses bénéfices aux actionnaires.

afp/lk