"La logique, c'est que pour que le GNL soit rentable, il faut être aussi gros que possible (...) donc nous cherchons un partenaire", a dit Didier Holleaux à Reuters en réponse à une question sur une possible cession de cette activité.

La Lettre de l'Expansion rapporte que le groupe français a engagé des discussions avec Total pour lui céder son portefeuille de GNL, ajoutant que les deux groupes pourraient parvenir à un accord "dans les prochaines semaines".

"Nous ne pouvons confirmer ni démentir aucune négociation, avec quelque société que ce soit", a ajouté Didier Holleaux, en marge d'une conférence à Singapour.

A la Bourse de Paris, après une ouverture dans le vert, le titre Engie accroît ses gains et avance de 0,84% à 14,44 euros à 11h20, alors que le CAC 40 prend 0,2% au même moment.

Engie, premier fournisseur de gaz naturel en France avec 9,6 millions de contrats, compte au total plus de 16 millions de clients en Europe.

Le groupe est présent sur l'ensemble de la chaîne du GNL, de l'exploration-production pour identifier et exploiter les nouveaux gisements à la distribution auprès du client final.

Dans le cadre de son plan 2016-2018, il veut investir dans des activités peu émettrices de CO2, se recentrer sur les réseaux et proposer de nouvelles offres intégrées, portant la part des activités régulées ou "contractées" à plus de 85% de son Ebitda (contre 75% à fin 2016) et réduisant ainsi son exposition aux prix des matières premières et de l'énergie.

(Florence Tan à Singapour, avec Pascale Denis et Juliette Rouillon à Paris, édité par Dominique Rodriguez)

Valeurs citées dans l'article : Total, Engie