Jeudi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne restait inchangée (+ 0,03%) face à sa principale contrepartie, le billet vert, à 1,1775 dollar. En légère hausse face au yen et au franc suisse, l'euro se tassait contre le franc suisse.

Après un net rebond ces huit derniers jours, l'euro demeure cependant en retrait des records qu'il a atteint hier en séance, vers 1,1860 dollar. Comme l'indiquent des analystes parisiens, 'le dollar a réduit ses pertes face aux grandes devises mais il reste fragilisé par des indicateurs économiques mitigés, notamment au niveau de l'indice des prix à la consommation, et par l'incertitude fiscale'.

En effet, l'indice des prix à la consommation, souvent appelé inflation, est ressorti comme prévu à 2% sur un an le mois dernier aux Etats-Unis en données brutes, mais il faiblit en ne retenant que les données centrales (les moins volatiles, soit hors énergie et alimentation ; + 1,8%). En outre, le Congrès est toujours en train de discuter de la relance fiscale promise, voilà plus d'un an maintenant, par Donald Trump lorsqu'il encore était candidat à la présidence des Etats-Unis.

Parmi les statistiques parues ce matin en Europe, Eurostat a indiqué qu'en octobre, l'indice des prix à la consommation de la zone euro était ressorti en hausse de 1,4% sur un an, et de + 0,1% sur un mois. Ce faisant, il reste nettement inférieur à l'objectif statutaire de la BCE, situé non loin, quoiqu'au dessous, de 2% sur un an.

Sur l'agenda statistique américain de l'après-midi, on guettera pêle-mêle, les inscriptions hebdomadaires au chômage, l'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie pour novembre, ou la production industrielle d'octobre.

EG



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