"Pour garder une marine nationale de premier rang (porte-avions, frégates, sous-marins, dissuasion nucléaire), il faut maintenir à niveau nos compétences et notre compétitivité, ce qui suppose d'exporter 50% de notre chiffre d'affaires d'ici à 2022-2025 contre 38% l'an dernier", déclare Hervé Guillou.

Le PDG confirme par ailleurs que Naval Group envisage de se positionner face à l'allemand TKMS pour le contrat de deux sous-marins conventionnels que l'Italie souhaite acheter.

"La sous-marinade italienne est actuellement allemande, mais Naval Group ne renonce pas à faire une offre. Le débat n'est pas tranché, explique Hervé Guillou, qui remarque que TKMS a redoublé d'agressivité depuis l'annonce du rapprochement avec Fincantieri", écrit le quotidien.

La France et l'Italie ont mis sur pied un groupe de travail pour étudier la possibilité, d'ici juin 2018, de créer un champion européen dans le naval militaire en rapprochant Naval Group, dont Thales détient 35%, et Fincantieri.

(Dominique Rodriguez)

Valeurs citées dans l'article : Thales, Fincantieri SpA