Le directeur général de GE, John Flannery, qui a pris les rênes du groupe l'été dernier, a pour la première fois laissé entendre le mois dernier devant des analystes et des investisseurs qu'il était ouvert à l'idée d'une scission du conglomérat et que la vente de l'une de ses divisions était une possibilité.

Une cession des turbines à gaz industrielles permettrait à GE de simplifier le fonctionnement de sa division de génération d'énergie ("power"), dont le bénéfice a plongé de 45% l'an dernier.

General Electric a chargé Citigroup de préparer cette vente, ont dit les sources.

Une porte-parole du groupe a refusé de s'exprimer sur le sujet tandis qu'un porte-parole de Citigroup n'a pas répondu dans l'immédiat aux demandes de Reuters.

L'activité mise en vente fabrique des turbines à gaz alimentant en énergie les sites industriels. Elle comprend les modèles Jenbacher et Waukesha, qui couvrent le segment des turbines de petite et moyenne puissance allant de 100 kilowatts à 10 megawatts.

John Flannery a annoncé en novembre que GE allait se séparer d'activités représentant au moins 20 milliards de dollars afin de redresser les performances du conglomérat.

Dans le cadre de cette réflexion, GE examine les possibilités qui s'offrent à ses activités dans le transport, dans l'éclairage et dans la santé.

La capitalisation boursière du groupe a fondu de moitié en un an et le directeur général est sous la pression des investisseurs, en particulier du fonds activiste Trian Fund Management représenté au conseil d'administration, pour réorganiser et relancer GE.

Le conglomérat a annoncé jeudi la vente d'une partie de ses activités d'éclairages à l'étranger à l'un de ses anciens dirigeants, Joerg Bauer, pour un montant non divulgué.

(Avec Alwyn Scott et David French; Bertrand Boucey pour le service français)

par Harry Brumpton et Greg Roumeliotis

Valeurs citées dans l'article : Citigroup, General Electric Company