Le géant américain des pneumatiques a fait état d'un bénéfice net de 75 millions de dollars (61,6 millions d'euros), soit 31 cents par action, contre 166 millions (65 cents/action) un an plus tôt.

Sur une base ajustée, le bénéfice par action ressort à 50 cents par action, quatre de plus que le consensus établi par Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires a progressé de 3,5% à 3,83 milliards de dollars, dépassant là aussi le consensus qui était à 3,81 milliards.

Le groupe d'Akron (Ohio) a réitéré sa prévision d'un bénéfice opérationnel de 1,8 ou 1,9 milliard de dollars pour ses trois principales divisions en 2018, hors impact d'une coentreprise récemment annoncée. Il a aussi confirmé son objectif d'un bénéfice combiné de 2,0-2,4 milliards de dollars pour ces trois activités à l'horizon de 2020.

Le concurrent américain de Michelin et de Bridgestone a relevé ses prix l'an dernier pour compenser la hausse des coûts de matières premières.

Michelin, qui a fait de même, a indiqué en février qu'il relèverait encore ses prix.

Les ventes dans les Amériques, principal marché de Goodyear, se sont tassées de 1,5% à 1,93 milliard de dollars au premier trimestre alors qu'elles ont progressé de 7,3% à 1,33 milliard de dollars dans la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), aidées en partie par l'appréciation de l'euro.

(Arunima Banerjee à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)