Cinq jours auparavant, Klépierre a annoncé qu'il renonçait à toute offre sur Hammerson, expliquant que le groupe immobilier britannique n'avait "pas réellement engagé de discussions" sur sa proposition d'offre améliorée de 635 pence par action.

Dans le cas d'Intu, Hammerson explique que "les risques accrus associés à l'acquisition d'Intu supplantent les avantages anticipés sur le long terme si l'on compare avec d'autres possibilités stratégiques qui s'offrent à la société".

Outre les conséquences néfastes pour l'immobilier commercial de la période difficile que traversent certains professionnels britanniques, notamment dans la distribution, et d'un manque de confiance du consommateur, Hammerson met également en avant la "grande variété d'opinions sur le bien fondé de l'acquisition d'Intu" exprimées par les actionnaires.

C'est ainsi que le fonds de pension néerlandais APG Asset Management avait fait savoir qu'il voterait contre la fusion.

Hammerson affirme qu'il a toute confiance en ses capacités à rester autonome et qu'il examine diverses possibilités de valoriser l'entreprise pour le bien des actionnaires.

L'action gagne 3,4% vers 07h25 GMT en Bourse de Londres, troisième hausse de l'indice Stoxx 600 qui avance de 0,1% au même instant.

L'offre d'Hammerson sera considérée comme caduque si ses actionnaires votent contre elle lors d'une assemblée générale. Hammerson pense que convoquer une telle AG s'impose à moins qu'Intu et la commission britannique des OPA jugent différemment.

(Arathy S Nair; Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : Klépierre, Intu Properties, Hammerson