Le fabricant des sacs Birkin et des carrés de soie a vu ses ventes annuelles progresser de 6,7% à 5,55 milliard d'euros et sa croissance organique ressortir à 8,6%, après une hausse limitée à 4,6% au dernier trimestre, au lieu des 5,8% attendus par les analystes.

Si Hermès fait mieux que les 6% du marché du luxe en 2017, sa performance est nettement inférieure à celle de LVMH dont la progression a atteint 12%.

Le ralentissement a été marqué dans la maroquinerie, sa principale division, qui a vu sa progression limitée à 5,8% (après +9,3% au troisième trimestre), au lieu des 8% attendus. Elle finit toutefois l'année sur une croissance organique de 9,7%, conforme aux 10% prévus par les dirigeants du groupe en novembre 2017.

La demande reste très solide pour cette division, a précisé le gérant d'Hermès, Axel Dumas, lors d'une conférence téléphonique, précisant que des effets de stocks avaient toujours un impact sur la maroquinerie.

Le groupe précise dans un communiqué que "grâce à la très bonne productivité de ses sites de production et l'impact positif des couvertures de change", la rentabilité opérationnelle 2017 devrait être proche du niveau record du premier semestre, qui avait atteint 34,3%.

(Pascale Denis, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : Hermès International, LVMH Moët Hennessy Vuitton SE