Pier Carlo Padoan, le ministre de l'Economie italien, a de son côté déclaré que les actifs des deux banques de Vénétie seraient scindés entre actifs sains et créances douteuses.

Il a ajouté que l'offre d'Intesa Sanpaolo, la première banque de détail du pays, pour les actifs sains avait été considérée comme la meilleure.

L'Etat italien mettra 4,785 milliards d'euros sur la table pour qu'Intesa se porte acquéreur des deux banques, ajoutant que le coût total des garanties publiques dans la transaction pouvait s'élever jusqu'à 17 milliards, a poursuivi Pier Carlo Padoan.

Selon ce dernier, le montage retenu respecte pleinement les règles européennes, les deux banques vénètes allant fonctionner dès lundi comme des composantes du groupe Intesa.

La Commission européenne a donné vendredi son feu vert provisoire au plan italien de mise en liquidation des deux banques à l'aide de fonds publics, ce qui pourrait permettre à l'Italie de régler à sa manière cette crise, dernière en date d'un secteur bancaire italien ployant sous les créances douteuses.

(Stefano Bernabai, Silvia Aloisi, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par)