Cette cession marquerait un changement de stratégie pour la banque italienne qui avait créé en 2014 sa filiale de recouvrement, appelée Capital Light Bank, et comptait sur elle pour améliorer ses collectes et éviter de coûteuses cessions de créances douteuses.

De telles opérations sont généralement menées à perte.

Intesa a souligné que la vente ne remettrait pas en cause son engagement à verser pour 3,4 milliards d'euros de dividendes au titre de 2017.

L'acquisition permettrait à la Intrum Justitia de se développer en Italie, où il ambitionne de devenir l'un des trois premiers groupes de recouvrement de créances pour entreprises.

Intrum a acquis l'an dernier son concurrent norvégien Lindorff pour créer un groupe de 8.000 personnes présents dans 23 pays européens.

L'action Intesa a grimpé de 4,58% à 2,97 euros à la Bourse de Milan mercredi, contribuant à une hausse de 3,6% de l'indice des valeurs bancaires italiennes.

(Valentina Za, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Intesa Sanpaolo SpA, Intrum Justitia AB