La compagnie italienne, qui n'a pas souvent dégagé de profit pendant ses 70 ans d'existence, a été placée l'an dernier sous la tutelle d'administrateurs spéciaux après le rejet par ses employés d'un plan de redressement prévoyant des suppressions de postes et des baisses de salaires.

Le gouvernement italien cherche maintenant un acquéreur potentiel et espère conclure un accord avant les élections législatives prévues le 4 mars.

Alitalia anticipe une hausse "considérable " de son chiffre d'affaires et du nombre de ses passagers transportés en 2018, a indiqué Fabio Maria Lazzerini lors d'une conférence à Rome.

Les ventes ont progressé de quelque 3% en décembre. Alitalia table sur une hausse de 4 à 5% de son chiffre d'affaires au premier trimestre, grâce à de nouvelles liaisons et un meilleur taux d'occupation de ses avions. Le coefficient de remplissage devrait ainsi pouvoir croître de 6 ou 7%.

Le groupe allemand Lufthansa, la compagnie britannique à bas coûts easyJet et le fonds américain d'investissement Cerberus font partie des candidats ayant exprimé leur intérêt pour Alitalia, qui détient de précieux créneaux d'atterrissage et de décollage en Italie, la cinquième destination touristique mondiale.

(Alberto SistoCatherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Lufthansa Group, easyJet