Le directeur général, Hiroto Saikawa, a ajouté que la suspension des opérations et l'amélioration de la procédure de vérification devraient prendre au moins deux semaines.

A la Bourse de Paris, son partenaire Renault perdait -2,8% vers 13h15 GMT, troisième plus forte baisse de l'indice CAC 40 (-0,62%), en réaction à cette annonce.

Mercredi, le constructeur automobile japonais avait confirmé avoir fait appel jusqu'à la semaine dernière à des techniciens non agréés pour certifier des véhicules, malgré les manquements sur le contrôle qualité constatés dans ses usines japonaises début octobre.

Ces pratiques fautives ont déjà obligé Nissan à rappeler 1,2 million de nouvelles voitures vendues au Japon au cours des trois dernières années et le groupe a annoncé jeudi qu'environ 34.000 voitures supplémentaires seraient inspectées à nouveau, ce qui devrait augmenter d'environ 4.000 le nombre de rappels.

Nissan, dont Renault détient 43,4%, a contribué à hauteur de 1,3 milliard d'euros environ au résultat net du constructeur français au premier semestre. Cette contribution a fortement augmenté cette année - elle était de 749 millions d'euros au premier semestre 2016 - en raison du produit exceptionnel de la vente de sa participation dans l'équipementier Calsonic.

Nissan va continuer à produire au Japon ses véhicules pour l'exportation, soit son SUV compact Rogue et sa voiture électrique Leaf, dans la mesure où la procédure de certification après inspections finales ne s'applique pas aux véhicules livrés à l'étranger.

(Naomi Tajitsu, Claude Chendjou et Juliette Rouillon pour le service français, avec Gilles Guillaume, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Renault, Nissan Motor Co Ltd