L'action SFR a bondi vendredi à la Bourse de Paris après que le groupe a annoncé avoir conclu un accord avec deux de ses principaux syndicats en vue de réduire ses effectifs d'un tiers à la mi-2019.

Le deuxième opérateur mobile hexagonal prévoit de supprimer 5.000 emplois au 30 juin 2019, afin de réduire ses coûts alors que son patron, Patrick Drahi, veut notamment accroître ses investissements dans les réseaux et les contenus.

Au total, le plan de restructuration pourrait coûter entre 500 millions et 1 milliard d'euros à SFR, ont avancé des personnes proches du dossier. Le montant final dépendra des niveaux d'ancienneté et de salaire des personnes qui accepteront le plan de départ, ont souligné ces personnes.

Selon des sources syndicales, SFR proposerait de verser une indemnité de départ de 2,5 mois de salaire par année d'ancienneté - des conditions similaires à celle d'un précédent plan mis en oeuvre en 2013.

L'accord prévoit qu'il n'y aura aucun "départ forcé" et que SFR conserve un effectif supérieur à 10.000 personnes jusqu'à la mi-2019, selon les syndicats.

L'accord a reçu le feu vert des syndicats UNSA et CFDT mais a été rejeté par la CGT.

Une porte-parole de SFR a refusé de commenter.

L'action SFR a clôturé en hausse de 4,6% à 21,2 euros à la Bourse de Paris.

-Nick Kostov, THE WALL STREET JOURNAL

(Version française Jérôme Batteau) ed : PNR