Orange a précisé ses objectifs 2017 en ouverture d'une réunion investisseurs, tablant sur une croissance d'environ 2% de son Ebitda ajusté cette année alors qu'il guidait jusque-là les marchés sur un Ebitda ajusté "supérieur" à celui de 2016. Cette croissance devrait par la suite accélérer en 2018, puis en 2019 et en 2020. D'autre part, Orange annonce le retour à la croissance du cash-flow opérationnel (EBITDA ajusté moins Capex) en 2017 puis une accélération du taux de croissance en 2018. Le cash-Flow opérationnel sera lui aussi en croissance en 2019 et en 2020.

Enfin, l'objectif d'un maintien d'un ratio dette nette/EBITDA ajusté des activités télécoms autour de 2x à moyen terme est réaffirmé et Orange versera un dividende annuel d'au moins 0,65 euro par action au titre des exercices 2017 à 2020 (sous réserve d'approbation de l'Assemblée Générale des actionnaires).

Orange en avance sur les économies...

D'autre part, Orange a tiré un premier bilan du plan Essentiels2020 qui est à la moitié de son déploiement. Le groupe a ainsi dépassé les 3 milliards d'euros d'économies brutes initialement prévus sur 2015-2018. Sur la deuxième partie du plan, l'opérateur poursuivra ses efforts.

Sur les coûts, Orange utilisera principalement les leviers de la digitalisation, de la simplification et de la mutualisation pour atteindre une économie brute supplémentaire d'un milliard d'euros sur la période 2019-2020.

Côté investissements, Orange a pour objectif d'atteindre un pic d'investissements à 7,4 milliards d'euros en 2018, pour baisser ensuite à partir de 2019. Orange s'appuiera sur un programme Lean CAPEX de réduction progressive des coûts unitaires de 15 % se traduisant par des économies jusqu'à 1 milliard d'euros à fin 2020, qui seront pour partie réinvesties, conformément à nos objectifs. Dans nos pays européens convergents, nous reviendrons à partir de 2022 à un ratio CAPEX sur chiffre d'affaires inférieur à 15 %.

... et le déploiement des réseaux

Enfin, en termes de déploiement des réseaux, Orange s'est dit en avance dans le déploiement de la fibre en France avec 20 millions de logements raccordables à la fibre en Zone Très Dense (ZTD) et Zone Moyennement Dense (ZMD) dès 2021 au lieu de 2022. Dans les zones des Réseaux d'Initiative Publique (RIP), le groupe a désormais l'ambition de déployer environ 30% des infrastructures en cours d'attribution. En Espagne, sa couverture devrait atteindre 16 millions de logements raccordables en 2020 au lieu des 14 millions initialement prévus qui seront atteints dès 2018.