Zurich (awp) - Orior a bouclé le premier semestre sur un bénéfice net de 14,8 mio CHF, en hausse de 22,3% en comparaison annuelle. Le chiffre d'affaires affiche également une hausse substantielle, malgré des conditions de marché en Suisse jugées difficiles, indique mardi le groupe alimentaire. Le développement à l'international en revanche a dépassé les attentes.

Les ventes se sont enrobées de 17,4% à 281,3 mio CHF, essentiellement grâce à l'acquisition il y a un an du belge Culinor. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a bondi de 22,0% à 27,7 mio, pour une marge afférente de 9,9%, en hausse de 37 points de base (pb), précise Orior dans son communiqué. Le résultat avant intérêts et impôts (Ebit), s'est amélioré de 19,9% à 18,5 mio.

Alors que le chiffre d'affaires semestriel s'inscrit légèrement en dessous des 281,7 mio CHF attendus par les analystes du consensus AWP, tous les autre indicateurs surpassent les projections les plus optimistes.

En Suisse, Orior a vu les recettes de ses deux unités d'affaires se contracter. Le chiffre d'affaires du segment Convenience s'est contracté de 5,8% à 89,9 mio CHF, en raison de la concurrence acharnée et de l'internalisation (insourcing) de plusieurs détaillants.

Toutefois, l'optimisation des structures et des processus, ainsi que de la palette de produits et les efforts réalisés sur le front des coûts ont permis d'améliorer la marge Ebitda du segment de 70 pb.

RAPELLI ET CULINOR EN VERVE

L'évolution d'Orior Refinement est qualifiée de "satisfaisante", malgré un recul de 3,4% des ventes, à 139,9 mio CHF, une contraction due au report de plusieurs actions sur le 2e semestre. Dans son ensemble, le segment affiche une meilleure performance que la concurrence, grâce notamment à la bonne performance de la filiale tessinoise Rapelli. La rentabilité a également pu être améliorée, de 35 points de base, à 7,6%.

Orior International a connu une "très bonne évolution", réalisant 58,6 mio CHF de recettes, essentiellement grâce au belge Culinor, leader des plats préparés pour le commerce de détail et la restauration au Benelux, intégré dans le groupe en septembre 2016, et dont les résultats ont une nouvelle fois dépassé les attentes.

Seul bémol, les activités d'exportation sont restées en deçà des expectatives, en raison des conditions de marché difficiles, notamment en France, où le climat de consommation pèse sur les recettes. A cela s'ajoute une concurrence sur les prix qui se traduit par des marges ténues, voire négatives, explique Orior.

Pour la suite de l'exercice, la direction s'attend à un "bon deuxième semestre", sans plus de précision. Evoquant des conditions cadre toujours difficiles dans son marché de référence, elle signale que les débouchés d'Orior International offrent un potentiel de croissance supplémentaire.

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