NEW YORK, 23 octobre (Reuters) - Les cours du pétrole ont terminé en ordre dispersé lundi sur le Nymex, tiraillés entre les perturbations que subissent les exportations de Bagdad en raison des tensions au Kurdistan irakien et la baisse du nombre de forages aux Etats-Unis, comme l'a annoncé le parapétrolier Baker Hughes.

Les analystes soulignent cependant que ce dernier point n'est sans doute pas appelé à durer car il s'appuie sur un élément qui est momentané, à savoir les retombées des ouragans qui ont traversé le Golfe du Mexique.

"Le marché est tiraillé entre des éléments de soutien à court terme qui sont absolument vrais, très visibles et très solides et les craintes qui s'exercent quant à l'équilibre du marché pétrolier en 2018", a commenté Bjarne Schieldrop, analyste de SEB Markets.

Les exportations irakiennes transitant par le terminal pétrolier turc de Ceyhan étaient de l'ordre de 255.000 barils par jour (bpj) lundi, alors qu'elles atteignent habituellement les 600.000 bpj.

L'armée irakienne déploie des blindés et des pièces d'artillerie au sud d'une zone du nord de l'Irak tenue par les Kurdes, où se trouve un tronçon d'oléoduc permettant d'exporter le pétrole kurde, a-t-on appris lundi auprès des services de sécurité.

Le contrat de décembre sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné six cents, soit 0,12%, à 51,90 dollars le baril.

La même échéance sur le Brent de Mer du Nord a cédé 38 cents (0,66%) à 57,37 dollars le baril.