Les constructeurs automobiles européens sont dans la tourmente, pénalisés par le regain d'intérêt de la justice pour la fraude aux tests d'émissions polluantes. Hier, Mercedes a annoncé la perquisition des bureaux de sa filiale Daimler dans le cadre d'une enquête sur cette fraude ouverte par le parquet de Stuttgart. Résultat, le titre du constructeur allemand cède 2,28% à 65,66 euros.

Toujours hier, le département américain de la Justice a déposé une plainte en civil contre Fiat Chrysler Automobiles, accusé d'utilisation d'un logiciel de manipulation des test d'émissions polluantes de ses véhicules diesel.

De son côté, la Commission européenne a annoncé qu'elle allait intenter une action en justice contre l'Etat italien, le jugeant tolérant vis-à-vis de Fiat Chrysler sur ce dossier.
A Milan, Fiat Chrysler recule de 2,19% à 9,42 euros. A Wall Street, où le constructeur est aussi coté, le titre a clôturé en baisse de 4,14% à 10,32 dollars.

Dans le sillage de Daimler et Fiat Chrysler, Peugeot abandonne plus de 1% à 18,28 euros tandis que Renault cède 0,58% à 85,32 euros.

Valeurs citées dans l'article : Peugeot, Renault, Daimler AG, Fiat Chrysler, Volkswagen