Au total, les cessions d'actions de la banque porteront sur 15 milliards de livres, réparties équitablement sur une période de cinq ans, a précisé l'Office for Budget Responsibility (OBR), l'organisme public qui définit le cadrage macro-économique du budget.

Le rapport ramène aussi la facture attendue du sauvetage des banques britanniques pendant la crise financière de 2007-2009 à 21,8 milliards de livres, au lieu de 23,5 milliards prévu en mars.

Le gouvernement dit s'attendre maintenant à une perte de 26,2 milliards de dollars sur sa participation dans RBS, au lieu de 29,2 milliards estimé en mars, du fait de la remontée du cours de Bourse.

Le titre de la banque s'échange aujourd'hui à 270 pence, contre 502 pence au moment de son sauvetage en 2008 quand le gouvernement avait injecté un montant record de 45,5 milliards de livres pour la maintenir à flot.

RBS n'a plus dégagé de bénéfice annuel depuis 2007 mais elle a été bénéficiaire au cours de chacun des trois premiers trimestres de 2017.

Une porte-parole de la banque a dit que la décision du gouvernement revenait à reconnaître les progrès faits par le groupe pour se redresser.

Aux cours actuels, les cessions d'actions devraient représenter environ les deux tiers de la participation de 71% des pouvoirs publics.

L'action RBS a fini à 269,5 pence mercredi, en repli de 1,35% sur la séance mais en hausse de 20% depuis le début de l'année.

Le gouvernement projetait déjà de céder une partie de sa participation l'an dernier mais le plan a été reporté à la suite du vote du Royaume-Uni en faveur du Brexit.

(Lawrence White et Andrew MacAskill, Véronique Tison pour le service français)