Le groupe allemand est présent dans plus de 180 pays et vend des logiciels aux plus grandes entreprises internationales.

Une source proche du dossier a rapporté que ces départs étaient liés à des contrats en Iran, sans en dire davantage.

L'éditeur de logiciels professionnels n'a pas cité le nom des responsables mis en cause, mais a précisé que l'un d'eux avait démissionné samedi dernier et qu'un autre avait été placé en congé administratif.

"Nous enquêtons actuellement sur nos activités dans la région", dit l'entreprise dans un communiqué adressé à Reuters, sans préciser si l'affaire a un lien avec l'Iran.

"SAP est engagé à respecter les principes éthiques les plus élevés et nous nous efforçons toujours d'opérer avec transparence et intégrité. Comprenez que nous ne pouvons en dire davantage tant que l'enquête est en cours", indique le groupe.

Le mois dernier, SAP s'est engagé à changer radicalement ses pratiques commerciales après avoir révélé faire l'objet d'une enquête pour corruption aux Etats-Unis, liée à ses activités en Afrique du Sud.

Un porte-parole s'est refusé à dire si ces problèmes dans le Golfe étaient survenus après le renforcement des contrôles du groupe sur ses agents commerciaux et ses revendeurs.

En avril, SAP avait indiqué à ses clients et ses partenaires commerciaux que les sanctions américaines, même partiellement levées au début 2016 après l'accord sur le programme nucléaire iranien, continuaient à restreindre ses activités dans la République islamique.

(Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)

par Tom Arnold et Eric Auchard