Société Générale a indiqué qu'il enregistrerait une charge de 307 millions de dollars (256 millions d'euros) au quatrième trimestre en raison de la réforme fiscale aux Etats-Unis, où le taux d'impôt fédéral sur les sociétés a été abaissé à 21% avec prise d'effet dès janvier 2018. Ce qui se traduit notamment par une réduction de la valorisation des crédits d’impôts aux Etats-Unis.

A compter de 2018, la réduction du taux d'impôt fédéral aura un impact favorable sur la profitabilité des opérations du groupe aux Etats-Unis. S'agissant des autres effets de cette réforme fiscale, et plus spécifiquement du nouvel impôt sur les services et paiements d'intérêts effectués à des filiales en-dehors des Etats-Unis, Société Générale examine actuellement les impacts potentiels.

La banque a aussi indiqué qu'elle comptabilisera une charge d'environ 200 millions d'euros au quatrième trimestre à la suite d'un contrôle fiscal en France et d'un arrêt de la cour d'appel de renvoi de Paris sur la dématérialisation du traitement des chèques.

Le groupe a terminé son communiqué en rappelant que ces éléments n'auront pas d'impact sur sa politique de dividende.