Paris (awp/afp) - Le groupe français de services et de technologies pour les médias numériques Technicolor, qui a publié trois avertissements sur ses objectifs cette année, a doublé sa perte au premier semestre à 106 millions d'euros, contre 54 millions un an plus tôt.

Le groupe a néanmoins confirmé ses nouveaux objectifs pour 2017 annoncés en juin et espère une amélioration de son activité opérationnelle sur le reste de l'année.

L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté des activités poursuivies s'affiche en baisse de 60% à 265 millions d'euros de janvier à juin, tandis que son chiffre d'affaires cède 11% à 2,420 milliards d'euros, selon un communiqué.

Le secteur Maison Connectée a vu son activité céder 9,2% sous l'effet d'une "très forte performance du premier semestre 2016" et "l'impact négatif, à hauteur de 30 millions d'euros, de la hausse du prix des puces mémoires", note le groupe.

Le segment Technologie (décodeurs), souffre lui aussi d'une base de comparaison défavorable l'an dernier et de "l'expiration d'accords de licences dans la télévision numérique dans la perspective d'une montée en puissance du programme de licences commun avec Sony", ajoute-t-il.

A l'issue du premier semestre, les flux de trésorerie disponible du groupe sont négatifs à hauteur de 148 millions d'euros.

Sa dette nette est en augmentation, atteignant 916 millions d'euros à la fin juin 2017, contre 712 millions six mois plus tôt.

Technicolor indique avoir "renforcé son plan d'économies de coûts, tout en mettant en oeuvre des actions de compensation spécifique au problème de la hausse du prix des mémoires".

Et son directeur général, Frédéric Rose, se montre plus optimiste pour le reste de l'année.

"Après un démarrage assez lent en début d'année, nous avons observé une amélioration marquée dans l'ensemble de nos activités opérationnelles à la fin du semestre, qui devrait se poursuivre tout au long du reste de l'année", indique-t-il cité dans le texte.

Le groupe a confirmé ses objectifs pour 2017 d'un Ebitda ajusté compris entre 420 et 480 millions d'euros. Ainsi que son objectif de flux de trésorerie "supérieur à 150 millions d'euros hors impact des accords transactionnels dans l'affaire des Tubes Cathodiques".

afp/rp