Le gouvernement italien a donc décidé d'appuyer sur le "bouton nucléaire" dans l'affaire Telecom Italia/Vivendi. A l'occasion de la conférence de presse qui a suivi le conseil des ministres, dont le principal point à l'ordre du jour était la présentation du budget 2018, le Premier ministre italien Gentiloni a indiqué qu'il avait signé un décret prévoyant de recourir aux pouvoirs spéciaux (golden shares) qu'il détient pour intervenir dans les décisions stratégiques qui concernent Telecom Italia, alors qu'il s'inquiète de la montée en puissance de Vivendi dans la gestion de l'opérateur.

Les mesures précises liées à ces "golden powers" ne sont pas encore connues mais la présidence du Conseil italien a indiqué qu'un communiqué de presse allait être publié prochainement. En attendant, Telecom Italia, sollicité par AOF, se refuse à tout commentaire.

Valeurs citées dans l'article : Telecom Italia, Vivendi