Ce point sera discuté en détail entre la direction et les délégués du personnel mardi, ont déclaré les sources à Reuters.

Thyssenkrupp et Tata Steel ont signé en septembre un protocole d'accord en vue d'une fusion de leurs opérations en Europe dans une coentreprise à parité, qui deviendrait le numéro deux de la sidérurgie du Vieux Continent derrière ArcelorMittal.

Les salariés de ThyssenKrupp opposent une vive résistance à ce rapprochement, craignant de nouvelles pertes d'emplois en sus des 2.000 déjà annoncées.

IG Metall exige des garanties de 10 ans pour l'emploi, les aciéries et l'investissement et a fixé au 22 décembre la date limite pour décrocher un accord.

Le président du directoire Heinrich Hiesinger espère conclure un accord définitif avec Tata Steel au début de l'an prochain mais ledit accord doit au préalable être avalisé par le conseil de surveillance dont les délégués du personnel occupent la moitié des sièges.

"Si la direction veut maintenant aller de l'avant, ce sera un signal auquel nous répondrons", a dit Knut Giesler, représentant d'IG Metall dans le Land de Rhénanie du Nord-Westphalie.

ThyssenKrupp s'est abstenu de tout commentaire.

(Maria Sheahan, Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : thyssenKrupp, Tata Steel Limited, ArcelorMittal