Cet accord, qui doit encore être approuvé par les membres du syndicat IG Metall, prévoit qu'il n'y aura pas de licenciements secs et de fermetures des principaux sites jusqu'au 30 septembre 2026, ont déclaré les représentants du personnel et la direction.

Il répond aux demandes du puissant syndicat allemand, qui exigeait des garanties de 10 ans pour l'emploi, les aciéries et l'investissement.

En septembre, Thyssenkrupp et son concurrent indien avaient signé un protocole d'accord en vue d'une fusion de leurs opérations en Europe dans une coentreprise à parité, afin de créer le numéro deux de la sidérurgie du Vieux Continent derrière ArcelorMittal.

"Cet accord conclu aujourd'hui représente un pré-requis essentiel pour réaliser nos objectifs stratégiques et satisfaire, dans le même temps, les intérêts de nos employés", a déclaré le président du directoire Heinrich Hiesinger.

Selon cet accord, Thyssenkrupp conservera une participation dans la coentreprise formée avec Tata pendant au moins six ans. Le groupe a ajouté qu'un changement dans la structure de l'actionnariat ne pouvait pas être exclu durant cette période, notamment si cette entité était introduite en Bourse.

(Matthias Inverardi et Tom Käckenhoff; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : thyssenKrupp, Tata Steel Limited