"Nous avons déjà foré dans la région, nous savons comment faire, nous avons l'expérience, il s'agit de mettre en place tout ce que nous avons déjà acquis pour ne pas perdre de temps", a déclaré à la presse Andre Araujo, le responsable de la filiale de Shell au Brésil, en marge d'un événement à Rio de Janeiro.

Le bloc pré-salifère Gato do Mato, dans le sud du pays, est adjacent à un site déjà exploré conjointement par Shell et Total. Shell est opérateur dans les deux zones avec une participation de 80%.

Interrogé sur le calendrier de la production de ce site, Andre Araujo a estimé qu'il était tôt pour se prononcer. Il a en revanche confirmé l'engagement du groupe anglo-néerlandais à investir jusqu'en 2020 en moyenne deux milliards de dollars par an dans la principale économie d'Amérique latine.

Shell a remporté la moitié des blocs attribués lors d'une séance d'enchères en octobre à l'occasion de l'ouverture historique aux opérateurs étrangers de ces blocs en eaux profondes, où des milliards de barils de pétrole y sont piégés.

Wael Sawan, vice-président exécutif de la division Deepwater de Shell, a dit à Reuters que la société était confiante dans sa capacité à pouvoir extraire du pétrole des gisements obtenus pour moins de 40 dollars le baril.

(Alexandra Alper; Claude Chendjou pour le service français, édité par Bertrand Boucey)