Zurich (awp/ats) - La réorganisation de la gestion de fortune d'UBS en Europe et dans les pays émergents se fera sans suppression d'emplois. Le numéro un bancaire helvétique doit revoir sa structure dans ces régions en réponse à l'échange automatique d'informations fiscales et à l'uniformisation des systèmes de régulation.

UBS souhaite mieux s'orienter sur les marchés, selon un document interne révélé lundi. La banque prévoit notamment de réduire le nombre des équipes chargées des activités de gestion de fortune en Europe et dans certains pays émergents. Les investisseurs d'un pays donné seront assistés par des agents, indépendamment de s'ils effectuent des investissements locaux ou transfrontaliers.

La gestion de fortune transfrontalière pour l'Europe et les pays émergents sera concentrée dans trois centres de comptabilisation contre dix jusqu'ici, précise encore le document. Ils seront situés en Suisse à Genève et Zurich, ainsi qu'à Londres et chez UBS Europe à Francfort. Les clients pourront poursuivre leurs opérations locales auprès de leurs filiales respectives.

UBS va en outre créer une unité juridique européenne sous l'égide d'UBS Europe. Des changements devraient aussi intervenir au niveau de la direction de la gestion de fortune.

Ces adaptations correspondent aux besoins des clients, a indiqué mardi à l'ats un porte-parole d'UBS. Elles répondent à l'uniformisation des régulations dans le monde ainsi qu'à l'échange d'informations fiscales. Il ne s'agit pas d'un programme d'économie, a affirmé le porte-parole. Aucun emploi ne sera supprimé.

Les mesures concernent l'Europe et certains pays émergents comme ceux de l'Europe de l'Est, d'Afrique, du Moyen-Orient de l'Amérique centrale et latine ainsi que de la Russie, de la Grèce et d'Israël. L'Asie n'est pas concernée.

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