La première banque suisse a dégagé un résultat net en hausse de 14%, à 1,174 milliard de francs (1,04 milliard d'euros), alors que six analystes interrogés par Reuters avaient anticipé en moyenne un chiffre de 879 millions de francs.

"UBS aurait pu mieux faire compte tenu de l'environnement de marché", a toutefois commenté JPMorgan dans une note.

Le ratio de fonds durs CET1 a reculé de 0,6 point au deuxième trimestre pour s'établir à 13,5% au 30 juin contre 14,1% trois mois auparavant.

Le ratio de levier CET1 est quant à lui resorti à 3,7% au-dessus du seuil de 3,5% imposé par les autorités de régulation bancaire suisses.

Vers 08h55 GMT, l'action cède près de 4% à la Bourse de Zurich et affiche la plus forte baisse de l'indice sectoriel européen qui abandonne 1,09%.

"La persistance de faibles niveaux de volatilité et des facteurs saisonniers continueront d'affecter l'activité d'ensemble des clients", a dit la banque.

Les résultats du deuxième trimestre ont bénéficié d'une solide performance de la division gestion privée dont les activités en Asie-Pacifique ont apporté pour la première fois une contribution plus importante que celle de chacune des autres régions.

Le bénéfice avant impôts de la division gestion privée et celui de l'activité de courtage aux Etats-Unis ont progressé respectivement de 12% et 26%.

La banque a confirmé son objectif d'une réduction nette de ses coûts de 2,1 milliards de francs à fin 2017 par rapport à 2013 et dit que cet objectif était réalisé à hauteur de 1,8 milliard de francs au 30 juin.

(Brenna Hughes Neghaiwi et Joshua Franklin, Marc Joanny pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)