À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,48% (25,72 points) à 5.438,55 points. Le Footsie britannique a gagné 0,42% et le Dax allemand 0,25%.

L'indice EuroStoxx 50 a avancé de 0,54%, le FTSEurofirst 300 de 0,32% et le Stoxx 600 de 0,35%.

Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait en légère hausse, le S&P prenant 0,25%, le Nasdaq Composite 0,32% et le Dow Jones 0,04%.

Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à 10 ans évolue à 2,9864% après avoir frôlé plus tôt dans la journée les 3%, un seuil qui n'a pas été atteint depuis plus de quatre ans et qui est perçu comme critique par beaucoup d'investisseurs, puisqu'il pourrait entraîner des arbitrages en faveur d'obligations rendues plus attrayantes que les actions.

La tendance est la même en Europe où le dix ans allemand a atteint 0,639%, un plus haut depuis six semaines, et l'OAT de même échéance est montée à 0,865%.

Le mouvement de vente sur les obligations souveraines de longue échéance s'explique par la vive remontée la semaine dernière des prix du baril, à des plus hauts depuis fin 2014, et des cours des métaux de base, remontée qui alimente les anticipations d'inflation.

SURSIS POUR RUSAL ET CHUTE DE L'ALUMINIUM

Le cours de l'aluminium chute de 7,33%, sa plus forte baisse depuis 10 ans, après une annonce du département du Trésor américain qui ouvre la porte à un allègement des sanctions contre le producteur d'aluminium russe Rusal, au vu notamment de leur impact potentiel sur les entreprises américaines ou sur celles des pays alliés des Etats-Unis.

Le titre du groupe russe coté à Moscou a gagné jusqu'à plus de 20% tandis que l'action cotée à Hong Kong a terminé en baisse de 8,43%. Au même moment, le titre de son concurrent américain Alcoa perdait 12,10% à New York.

Sur le marché pétrolier, le Brent perd désormais 0,23% et le brut léger américain gagne 0,32% autour de 74 dollar.

Aux changes, l'indice dollar grimpe à un plus haut de plus de sept semaines (+0,58%) et l'euro, dans le même temps, abandonne 0,56%, affaibli par ailleurs par des indicateurs PMI mitigés en zone euro.

LA GESTION DE FORTUNE D'UBS DÉÇOIT

Le titre UBS a lâché 2,5% à la Bourse de Zurich, la première banque suisse ayant déçu les investisseurs car si le pôle banque d'investissement a brillé au premier trimestre, la gestion de fortune a en revanche fait moins bien que prévu.

Parmi les plus importants repli du Stoxx 600, l'action Fresinius Medical Care a reculé de 4,19%, le spécialiste allemand des dialyses ayant abaissé son objectif de chiffre d'affaires annuel.

A Paris, le titre Iliad a perdu 2,75%, sanctionné par l'abaissement du conseil des analystes de Morgan Stanley qui se montrent très prudents sur les perspectives du groupe de télécoms.

A la hausse, le groupe néerlandais Philips a gagné 5,53% porté par des résultats trimestriels meilleurs que prévu, à la faveur d'une augmentation de la demande en Chine et aux Etats-Unis pour ses équipements médicaux haut de gamme.

Dans l'actualité des fusions et acquisitions, Temenos a pris 5,46% après avoir annoncé l'abandon du rachat du spécialiste des logiciels professionnels Fidessa (-1,11%).

(Édité par Wilfrid Exbrayat)

par Laetitia Volga