Il a rencontré jeudi, avec la ministre des Transports, Elisabeth Borne, le PDG de Vinci, Xavier Huillard, pour évoquer l'indemnisation du groupe de BTP et de concessions, qui devait être le concessionnaire de cet aéroport, près de Nantes.

"Je pense qu'on peut trouver un accord de bonne entente entre Vinci et l'Etat", a-t-il dit à Europe 1. "Les discussions, hier, ont été très constructives (...) Donc j'ai bon espoir que nous trouverons un accord en bonne intelligence avec Vinci."

"Par conséquent la facture (...) sera la plus réduite possible pour le contribuable", a poursuivi le ministre, qui a refusé de donner un chiffre concernant l'indemnisation de l'ex-concessionnaire.

"Evitons d'avancer des chiffres fantaisistes", a ajouté Bruno Le Maire, interrogé sur le chiffre de 350 millions d'euros évoqué dans un rapport d'experts comme étant la compensation maximale que pourrait demander le groupe de BTP.

Le ministre de l'Economie et des Finances a dit qu'aucune décision n'avait été prise "pour le moment" concernant l'avenir des concessions de Vinci sur les actuels aéroport de Nantes Atlantique et de Rennes ou d'autres infrastructures.

"Tout est sur la table", a-t-il dit. "L'agrandissement de Rennes, l'agrandissement de Nantes Atlantique, le développement des liaisons ferroviaires, tout ce qui permet au Grand Ouest de se développer."

Il a promis de publier "de manière très transparente" le résultat de la négociation avec Vinci.

(Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)