"Comme nous l'avons toujours dit, aujourd'hui plus que jamais, Vinci se tient à la disposition de l'Etat", a déclaré un porte-parole du groupe de BTP et de concessions.

Le Premier ministre Edouard Philippe a refermé mercredi un dossier de plus de 50 ans en annonçant l'abandon de ce projet controversé et l'évacuation des occupants illégaux de la zone d'ici "au printemps".

Vinci a signé fin 2010 un contrat de 55 ans couvrant l'exploitation des aéroports existants Nantes Atlantique et Saint-Nazaire Montoir, la construction du nouvel aéroport Notre-Dame-des-Landes et le transfert vers celui-ci de la plateforme Nantes Atlantique.

L'ensemble du contrat va maintenant devoir être renégocié.

L'un des trois médiateurs nommés par le gouvernement sur le sujet estimait fin décembre dans les colonnes du Monde que le concessionnaire pourrait être indemnisé jusqu'à 350 millions d'euros.

Mardi, le PDG de Vinci Xavier Huillard a déclaré que le gouvernement l'avait assuré ne pas chercher des clauses qui lui permettrait d'échapper à une indemnisation.

(Gilles Guillaume, édité par)