Vivendi, "en tant que premier actionnaire de Telecom Italia (avec près de 25 % du capital), va regarder avec un esprit d’ouverture les commentaires d’Elliott, hedge fund bien connu pour ses initiatives court-termistes et qui détient 3 % du capital de Telecom Italia auxquels s’ajouteraient des instruments financiers dont la nature exacte n’est pas connue", déclare à l'instant le groupe de médias français dans un communiqué.

Pour autant, ajoute Vivendi, "il n'est pas sûr que le projet de démantèlement et de déstabilisation de l'équipe crée de la valeur alors que le plan industriel proposé par Amos Genish (nommé récemment et internationalement reconnu) et ses équipes est solide et prometteur. Les actions entreprises au cours des derniers trimestres ont déjà porté leurs fruits et ont été bien accueillies par les investisseurs."

Ce matin, Elliott a écrit aux actionnaires de Telecom Italia pour critiquer la gestion pilotée par son premier actionnaire Vivendi, qui a placé ses hommes à la direction du groupe italien, et demander la cession de ses activités de réseaux.

Hier, le fonds avait demandé à Telecom Italia d'amender l'ordre du jour de l'AG prévue le mois prochain afin d'y ajouter la révocation de six administrateurs.

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Telecom Italia