Ces nouvelles perquisitions font suite à celles menées le 6 février au siège social d'Audi à Ingolstadt et à son usine de Neckarsulm, dans le cadre de la même enquête.

Les dirigeants actuels d'Audi ne figurent toujours pas parmi les suspects, dont le nombre est passé à 17, a indiqué le parquet, ajoutant que les nouveaux suspects étaient considérés comme partiellement responsables de la tricherie sur les tests d'émissions.

Les perquisitions de ce jeudi coïncident avec la réunion prévue ce jour du conseil de surveillance d'Audi pour discuter des résultats financiers 2017 de la marque de haut de gamme de VW, signe que l'ombre du "dieselgate" continue de planer sur le groupe Volkswagen.

La semaine dernière, Matthias Müller, le président du conseil de surveillance d'Audi, a démenti des affirmations du journal Bild sur une mise à l'écart imminente du président du directoire Rupert Stadler.

Audi a déclaré jeudi coopérer avec le procureur, tandis que la société mère a refusé de s'exprimer.

Audi, principal contributeur aux bénéfices de VW, n'a reconnu avoir utilisé des dispositifs illicites de contrôle des émissions aux Etats-Unis qu'en novembre 2015, deux mois après les premières révélations du scandale chez VW.

Le constructeur d'Ingolstadt a notamment conçu les gros moteurs diesel V6 de 3,0 litres mis en cause en 2015 aux Etats-Unis où ils équipaient près de 80.000 modèles VW, Audi et Porsche.

(Andreas Cremer, avec la les contributions de Jan Schwartz et Irene Preisinger ; Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Audi AG, Volkswagen