Cette décision n'est pas la conséquence des choix de Donald Trump, a déclaré mercredi un porte-parole du constructeur automobile.

Selon le président américain, les Etats-Unis ne peuvent plus certifier que l'Iran respecte l'accord international sur son programme nucléaire, ce qui pourrait amener le Congrès à Washington à rétablir des sanctions contre Téhéran.

"La raison est que pour le moment, Seat a besoin de concentrer ses efforts sur les principaux marchés européens où il dispose encore d'un important potentiel de croissance comme l'Italie ou la France, et dans des régions comme l'Afrique du Nord et l'Amérique latine", a dit le porte-parole de Seat.

La direction de Seat a annoncé en mars que le gouvernement espagnol avait invité le constructeur à réfléchir à des opportunités en Iran et que, en conséquence, elle allait analyser la situation.

Seat a renoué avec le bénéfice en 2016 pour la première fois en près de 10 ans et elle s'efforce désormais de confirmer son redressement en regardant au-delà des marchés européens.

Seat est la seule des cinq grandes marques automobiles de Volkswagen à afficher une croissance à deux chiffres de ses ventes depuis le début de l'année, avec une hausse de 15% sur les neuf premiers mois à 294.000 véhicules vendus.

Un porte-parole du groupe à Wolfsburg a refusé de s'exprimer sur l'Iran, se contentant de déclarer que VW suivait la situation attentivement.

(Andreas Cremer, avec Jan Schwartz; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Véronique Tison)