Disney (+2,49% à 105,24 dollars) domine un indice Dow Jones en repli, ses résultats décevants étant compensés par les annonces d’une prochaine trilogie de La guerre des étoiles et d’une offre de streaming au second semestre 2019 à un prix « substantiellement » inférieur à celui de Netflix. Au quatrième trimestre, clos fin septembre, le bénéfice net du groupe de divertissement a baissé de 1% à 1,75 milliard de dollars, soit 1,13 dollar par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 1,07 dollar, soit 6 cents de moins que le consensus Reuters.

Le bénéfice opérationnel s'est affaibli de 11% à 2,81 milliards de dollars.

Les revenus ont pour leur part reculé de 3% à 12,78 milliards, s'inscrivant là encore sous les attentes du marché : 13,23 milliards de dollars.

Credit Suisse explique cette déception par des revenus publicitaires décevants et la contreperformance des studios du groupe. L'activité cinéma a enregistré une chute de son résultat opérationnel de 43% à 218 millions de dollars, Disney ayant notamment déprécié un film d'animation en développement – dont le nom n'a pas été dévoilé – et qui ne sortira pas sur les écrans.

Mais l'avenir des studios Disney s'annonce plus souriant à plus court terme grâce au succès en salle de Thor: Ragnarok, qui a généré plus de 500 millions de dollars de recettes dans le monde en deux semaines, et à la prochaine sortie, le 18 décembre, de Star Wars – les derniers Jedi. A plus long terme, une quatrième trilogie a été annoncée, sans calendrier cependant.

S'agissant des ambitions du groupe dans le streaming, sur lesquelles le voile avait été levé début août, le patron de Disney, Robert A. Iger, a précisé que son prix serait"substantiellement" plus faible que celui de Netflix. "C'est en partie pour refléter le fait que nous aurons substantiellement moins de volumes de programmes", a-t-il expliqué. Ce service devrait notamment diffuser une série Star Wars, autre annonce de Robert A. Iger, hier soir.