New York (awp/afp) - Les cours du pétrole coté à New York reculaient légèrement à l'ouverture lundi, touchés par des prises de profit après une nette hausse vendredi dans un marché surveillant une réunion de représentants de l'Opep et de ses partenaires à Vienne.

Vers 13H15 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre, référence américaine du brut, cédait 26 cents et évoluait à 48,25 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Le cours du WTI avait grimpé de 3% vendredi, porté notamment par "des informations sur des problèmes rencontrés par une unité d'une grosse raffinerie d'ExxonMobil aux Etats-Unis, à Bayton au Texas", a souligné John Kilduff d'Again Capital.

"Mais il semblerait que la situation soit confinée, en tout cas moins importante qu'on ne le craignait, aussi les prix du brut, comme ceux des produits raffinés, repartent à la baisse", a-t-il indiqué. "On revient à la situation fondamentale, à savoir que le marché est abondamment fourni."

Les investisseurs surveillaient par ailleurs une réunion de suivi d'un accord établi fin 2016 entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d'autres grands producteurs, dont la Russie.

"Les producteurs présents à la réunion doivent s'assurer que les pays se tiennent à leurs objectifs pour éviter que les prix ne flanchent à nouveau. Des commentaires satisfaisants pourraient aider les prix à remonter", a expliqué Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.

L'accord, qui engage pour l'instant ses participants jusqu'à la fin du premier trimestre 2018, vise à écluser les réserves mondiales et à rééquilibrer un marché sur lequel pèse une offre abondante.

Selon le cabinet suisse Petro-Logistics, la production du cartel, qui était montée en juillet à son plus haut niveau de l'année, devrait diminuer de 419.000 barils par jour en août, à 32,8 millions de barils.

Autre élément signalant un rééquilibre du marché: le nombre de puits de forage en activité aux Etats-Unis s'est replié de cinq puits à 763 puits selon le décompte publié par le groupe privé Baker Hughes, qui est vu comme un baromètre avancé de la production. Il s'agit de la plus forte baisse depuis janvier.

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