Barclays a amplifié sa surpondération des marchés européens, à l'exception des actions britanniques qui devraient souffrir après l'activation de l'article 50 sur le Brexit. L'analyste estime plus précisément que les actifs de la zone euro ont le plus grand potentiel de progression sur fonds de croissance des bénéfices des sociétés et de valorisations relatives très faibles. "Les élections françaises seront un catalyseur clé pour les actions européennes au deuxième trimestre pour rattraper leur retard, en partant du postulat que Marine Le Pen ne sera pas élue", précise Barclays.

Le bureau d'études prévoit de réinvestir en Europe des liquidités récupérées en réduisant sa surpondération sur les Etats-Unis où le potentiel est moindre. Tout va se jouer dans cette zone sur la politique fiscale que va mettre en place l'administration Trump. Pour Barclays, les indices vont osciller tout au long de l'année en fonction des conjectures sur la probabilité et l'ampleur des réductions d'impôt qui seront réellement décidées.

Enfin, Barclays maintient sa souspondération du marché japonais : "la faiblesse du yen a donné de l'oxygène mais les flux qui ont soutenu les actifs japonais après l'élection américaine" pourraient repartir et se porter sur les marchés européens.