Paris (awp/afp) - La France a emprunté au total 9,528 milliards d'euros à moyen et long terme jeudi sur les marchés, dont des obligations indexées sur l'inflation et des offres non compétitives (ONC), a annoncé l'Agence France Trésor (AFT).

L'AFT, chargée de placer la dette française auprès des investisseurs, comptait emprunter entre 7,25 et 8,75 milliards d'euros.

Dans un premier temps, la France a levé 3,588 milliards d'euros à échéance février 2021, dont 790 millions d'euros d'ONC, à un taux de -0,32% contre -0,18% le 15 février.

Lors d'une émission obligataire, les investisseurs choisissent de prêter un montant à un certain taux. Ils peuvent proposer une somme supplémentaire sans mentionner de taux, un montant qu'ils prêteront après l'adjudication au taux moyen pondéré de celle-ci, dans le cadre d'une offre dite non compétitive.

Le Trésor a également emprunté 3,194 milliards d'euros à échéance mars 2023, à un taux de 0,06% contre 0,11% le 15 mars.

En outre, la France a aussi émis 999 millions d'euros à échéance novembre 2024, à un taux de 0,30% contre 0,18% le 19 octobre 2017.

Dans un second temps, le Trésor a levé 494 millions d'euros d'obligations indexées sur l'inflation européenne à échéance mars 2021, à un taux de -1,89% contre -1,65% le 16 novembre.

Il a aussi emprunté 673 millions d'euros d'obligations indexées sur l'inflation européenne à échéance juillet 2024, à un taux de -1,28% contre -1,12% le 18 janvier.

Enfin, la France a emprunté 580 millions d'euros d'obligations indexées sur l'inflation française à échéance mars 2028, à un taux de -0,67% contre -0,56% le 15 mars.

Pour certaines échéances à court voire à moyen terme, la France emprunte à des taux négatifs, ce qui signifie que les investisseurs, qui cherchent à tout prix des placements sûrs, sont prêts à perdre de l'argent en lui prêtant. Emprunter sur ces échéances devient rémunérateur pour le Trésor.

afp/rp