La Bourse de Paris avait entamé timidement la séance (en léger repli, sous les 5.500) mais avec la compensation des contrats sur indice DAX et E-Stoxx50, une brêve accélération haussière s'est dessinée vers 10H... et puis plus rien: le CAC40 stagne entre 5.512 et 5.522 depuis 5 heures.
Avec un gain de +0,4% ce vendredi, la semaine s'achève sans gain ni perte, à un niveau équivalent à celui de début octobre, ou mi-décembre (précédente échéance mensuelle, journée des '4 sorcières').

Il reste que 'l'indice parisien rencontre le plus grand mal à retrouver de l'élan pour revenir au contact des 5.525 points. Pourtant, tout est réuni pour qu'il sorte par le haut de ce range des 5.475/5.525 points et renoue sa séquence haussière avec une dynamique affirmée', estiment les équipes de Kiplink, selon lesquelles 'cette évolution horizontale a aussi pour effet de confirmer les intentions du CAC 40 de ne pas vouloir casser le support des 5.475 points, premier niveau d'inflexion sur lequel l'indice a une nouvelle fois rebondi hier'.

L'euro-Stoxx50 montre plus de hardiesse avec un gain de +0,6% à 3.645, l'indice s'éloigne soudain de la zone des 3.620 qui faisait office de résistance depuis fin 2017.

A Wall Street, les acheteurs devraient garder la main alors que le risque d'un 'government shutdown' a été repoussé de ce 9 janvier au 16 février, le Sénat doit encore valider l'accord afin d'éviter toute paralysie de l'Etat.

Sur le front des indicateurs, le marché prendra connaissance cet après-midi de l'indice de confiance des consommateurs du Michigan ('UMich') au titre du mois en cours.

En attendant, l'euro avance de 0,2% face au dollar à 1,2265, tandis que le baril de WTI perd un peu le contact avec le zénith des 65$ (-1% à 63,15$ sur le NYMEX).

Au chapitre microéconomique, on notera que Rémy Cointreau abandonne 2,3% sur fond de ralentissement de la croissance des ventes au troisième trimestre. Cet essoufflement s'explique par une base de comparaison élevée et par un Nouvel An chinois tardif en 2018, ce qui décale les livraisons. Retraitée de ces éléments, la croissance organique du trimestre aurait atteint 6%.

A contrario, les investisseurs saluent la cession par EuropaCorp (+24%) de son activité télévisuelle française à la société Storia, tandis qu'Airbus Group (+1,8%) domine le CAC 40 au lendemain de l'annonce d'une commande de 36 A380 par Emirates, ce qui tend à écarter la perspective d'un arrêt de la production du géant des airs.


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