Candriam maintient un positionnement neutre sur les actions japonaises tout en précisant que "la prochaine étape, consistant à surpondérer les actions japonaises, aurait du sens avec un renforcement au second semestre de la croissance mondiale". "Cette dernière pourrait déboucher sur de nouveaux flux entrants sur les actions japonaises, à l’image de ce qui s’est produit en fin d’année 2016, dans un scénario de « reflation trade », impliquant un raffermissement du dollar américain et une hausse globale des taux", explique Nadège Dufossé, responsable de l'allocation d'actifs.

Un tel soutien viendrait compléter le catalyseur principal des indices actions japonais, à savoir le soutien ininterrompu et sans doute encore en place pour longtemps de la Banque du Japon.

"Contrairement à la Réserve fédérale et à la BCE, le gonflement du bilan de la BoJ n'est pas près de s'arrêter. A terme, cela devrait affaiblir la devise. Ce facteur s'avère important, sachant que la performance relative du marché actions japonais demeure fortement corrélée (-70%) à sa devise. Les actions japonaises sont en effet fortement dépendantes des exportations, les profits des entreprises japonaises bénéficiant par conséquent d'un yen faible", déroule Nadège Dufossé, chez Candriam.