LYON, 17 juillet (Reuters) - Georges Képénékian a été élu lundi maire de Lyon après la démission de Gérard Collomb, appelé le 17 mai dernier à participer au gouvernement d’Edouard Philippe.

Georges Képénékian, à la fois membre du Parti socialiste et du mouvement La République en marche d'Emmanuel Macron, exerçait jusqu’à présent les fonctions de premier adjoint au maire chargé de la Culture. Il a été élu sans surprise avec une majorité de 49 voix sur 70 suffrages exprimés.

Ce chirurgien urologue de 67 ans est un proche de Gérard Collomb qui la désigné pour lui succéder en cours de mandat.

Les deux hommes se sont rencontrés dans les années 1970 à l’occasion de leur engagement en faveur de la cause arménienne. Georges Képénékian, fils de migrants arméniens réfugiés en France en 1922, s’est engagé dès l’adolescence dans la défense de cette cause au point d’être le représentant en France du ministère de la santé de la république arménienne entre 1992 et 1998.

Gérard Collomb, qui reste simple conseiller municipal de Lyon, a salué l’élection de celui qui lui succède.

"Lorsqu’il s’est agi de faire le choix d’abandonner mes fonctions de maire et de président de la métropole de Lyon, ce n’est pas sans un certain déchirement que j’ai fait ce choix, a dit le nouveau ministre de l'Intérieur.

Georges Képénékian, à peine élu, s’est placé dans la continuité de son prédécesseur avec la volonté "de poursuivre la méthode de rassemblement". Avec David Kimelfeld, un autre proche de Gérard Collomb, élu le 10 juillet à la présidence de la Métropole de Lyon, Georges Képénékian formera un tandem à la tête de l’agglomération lyonnaise. (Catherine Lagrange, édité par Yves Clarisse)