En termes d'allocation, Groupama AM maintient sa préférence pour les actifs risqués, en conservant un haut niveau de diversification. "Nous restons sous-exposés aux obligations souveraines de part et d'autre de l'Atlantique, auxquelles nous préférons les obligations indexées à l'inflation (dont les niveaux de valorisation sont attractifs en zone euro) et les obligations d'entreprises", indique Gaëlle Malléjac, directrice des Investissements, Gestions Actives.

Sur le marché du crédit, les segments cross-over - combinant les obligations les moins bien notées de l'univers investment-grade et les mieux notées de l'univers high yield - et high yield sont privilégiés. "Au sein du high yield, nous favorisons les titres notés B sur des maturités courtes, car ils offrent une meilleure protection contre la remontée tendancielle des taux", précise Gaëlle Malléjac.

Les dettes financières subordonnées, à condition de sélectionner les émissions de champions bancaires nationaux, demeurent intéressantes au vu du taux de rendement offert.

Enfin, un stock-picking thématique prévaut sur les marchés actions. Les valeurs cycliques liées à l'investissement, notamment les valeurs technologiques, sont privilégiées. "Nous restons également positifs sur le thème du M&A d'une part, considérant que les entreprises cibles et acquéreuses peuvent faire l'objet d'une appréciation boursière et sur le thème du retour de l'inflation d'autre part", ajoute-t-elle.

Cependant, les niveaux de valorisation des actions et surtout du crédit, incitent l'équipe de Groupama AM à envisager une légère réduction du beta de ses portefeuilles, d'ici la fin du troisième trimestre.