Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort perdait du terrain vendredi en matinée, restant prudente sur fond de timide remontée des cours du pétrole.

Vers 08H00 GMT, l'indice vedette Dax lâchait 0,20% à 12.766,56 points, le MDax des valeurs moyennes perdant pour sa part 0,25% à 25.217,36 points.

"L'ambiance s'est certes améliorée sur le marché des actions", souligne Milan Cutkovic, analyste d'AxiTrader, grâce notamment à la légère amélioration des cours du pétrole.

"Mais étant donné le manque de statistiques et d'événements économiques, les investisseurs continuent de rester sur leur réserve", ajoute-t-il.

Côté valeurs, Volkswagen faisait partie du peloton de tête (+0,67% à 135,55 euros), les investisseurs restant insensibles aux informations de médias allemands selon lesquelles les Etats-Unis ont lancé des mandats d'arrêt internationaux à l'encontre d'anciens directeurs du groupe dans l'affaire du Dieselegate. Interrogés par l'AFP, ni le département américain de la Justice ni Volkswagen n'ont voulu commenté.

Deutsche Bank gagnait 0,10% à 15,06 euros. Des parlementaires américains démocrates ont rejeté jeudi le respect de la vie privée invoqué par la banque pour refuser de leur communiquer des documents sur ses relations d'affaires avec le président Donald Trump.

Ils ont fixé à l'établissement jusqu'au 29 juin pour leur fournir une réponse satisfaisante, mais n'ont pas le pouvoir légal de le forcer à s'exécuter.

Allianz perdait 0,23% à 174,50 euros. Selon des informations du Süddeutsche Zeitung de vendredi, l'assureur envisage de supprimer 700 emplois dans les trois prochaines années en raison des progrès du numérique.

Parmi les plus fortes baisses de la séance figuraient l'énergéticien EON (-1,06% à 8,93 euros) et le chimiste BASF (-0,89% à 84,80 euros).

Sur le MDax, le groupe pharmaceutique Stada laissait 0,46% à 63 euros, alors que l'offre de reprise des fonds d'investissement Capital Bain et Cinven, dont le résultat n'était pas encore dévoilé vendredi en matinée, s'est achevée jeudi à minuit.

L'offre des fonds, de 66 euros par action, valorise le fabricant de générique à plus de 5 milliards d'euros. Mais la reprise a semblé vaciller ces dernières semaines face au manque d'enthousiasme des actionnaires.

afp/rp