Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a fini lundi en hausse de 0,35%, dopée par les valeurs minières et après l'annonce d'un changement d'entreprise d'une dirigeante qui a fait bouger les titres ITV et EasyJet.

L'indice FTSE-100 des principales valeurs a gagné 25,74 points pour clôturer la journée à 7.404,13 points.

Les compagnies minières ont continué de tirer la Bourse de Londres vers le haut lundi, toujours stimulées par la hausse des cours des métaux en conséquence des signaux économiques positifs envoyés par la Chine en début de journée.

Bien parti dans la matinée, le spécialiste du cuivre Antofagasta a terminé en hausse de 2,27% à 878 pence. Anglo American est montée de 1,21% à 1.130,50 pence. Rio Tinto a fini un peu moins qu'il n'avait commencé mais tout en affichant une hausse de 0,71% à 3.472,50 pence.

Le groupe de télévision ITV a clôturé à 1,31% à 177,30 pence, bénéficiant de l'annonce d'arrivée de Carolyn McCall, actuelle directrice générale d'Easyjet, à la tête d'ITV en janvier 2018. Mme McCall a une solide expérience dans les médias, après avoir dirigé le groupe de presse The Guardian à la fin des années 2000.

La compagnie aérienne EasyJet a pour sa part perdu du terrain en début de journée, les investisseurs regrettant le départ de Mme McCall après sept années à sa tête. Mais ils sont revenus vers le titre dans le courant de la journée, constatant qu'EasyJet avait assorti son annonce sur Mme McCall de perspectives financières plutôt optimistes, à trois jours de la publication de ses résultats trimestriels. Au final, l'action a fini en nette hausse de 1,42% à 1.431 pence.

Les valeurs financières ont terminé quant à elles de façon partagée. Le spécialiste de la location de matériel industriel Ashtead a enregistré une hausse de 3,42% à 1.635 pence. La banque HSBC a terminé pour sa part en progression de 0,42% à 737 pence.

La banque Barclays a terminé en légère hausse de 0,26% à 209,05 pence. Dans la journée, un tribunal londonien a fixé à janvier 2019 le début de son procès pour fraude lors de la levée de milliards de livres auprès du Qatar en 2008. La banque comparaîtra aux côtés de quatre de ses ex-hauts dirigeants de l'époque, dont John Varley, son directeur général de 2004 à 2010.

afp/rp